L'ÉCOLE DE PARIS l Collection Marek Roefler

Jusqu'au 15 février 2026 Focus sur des artistes méconnus du grand public, passés par Paris, inspirés par Cézanne, Picasso et d'autres grandes figures.

PAR LILA CHIBAH

October 26, 2025

L’École de Paris : une célébration de la diversité artistique au Musée de Montmartre

Le 17 octobre dernier, le Musée de Montmartre a inauguré sa nouvelle exposition : L’École de Paris – Collection Marek Roefler.
Ouverte au public jusqu’au 15 février 2026, cette exposition majeure réunit 130 œuvres d’artistes venus du monde entier, installés à Paris au tournant du XXe siècle.

‍

Eugène Zak, Portrait du poète Boleslaw Lesmian, 1905 - Moïse Kisling, Portrait de Mme Renée Kisling, 1919

Une rencontre entre les cultures et les sensibilités

Pourquoi cette exposition nous parle-t-elle tant ? Parce qu’elle reflète ce que LE LABO, célèbre au quotidien : des artistes qui souhaitent s'émanciper et rejeter l'art académique tout en s'inspirant des maîtres de leur époque et de la Renaissance.

Certaines oeuvres interrogent et bousculent les normes imposées aux femmes dans leurs pays d'origine.

Ici, l'art devient un moyen de préserver la mémoire de celles et ceux contraints à l'exil

Ladislas Slewinski, Femme au cheveux roux, vers 1896. En ce moment au Musée de Montmartre. — Ladislas Slewinski, Femme au cheveux roux, vers 1896

Alexandre Davidovich Zaliouk, dit Sacha Zaliouk, Portrait de Foujita, vers 1914. En ce moment au Musée de Montmartre. — Alexandre Davidovich Zaliouk, dit Sacha Zaliouk, Portrait de Foujita, vers 1914

‍

Une exposition qui résonne avec la création contemporaine

Pourquoi cette exposition nous parle-t-elle tant ? Parce qu’elle reflète ce que Le Labo, notre galerie d’art en ligne dédiée à la photographie émergente, célèbre au quotidien : la rencontre entre les cultures, les regards et les parcours. Comme les artistes de L’École de Paris, les créateurs que nous soutenons revendiquent une liberté d’expression et une recherche sincère d’identité à travers l’art.

L’art comme mémoire et émancipation

Certains artistes de l’exposition questionnent les normes imposées aux femmes dans leurs sociétés d’origine, d’autres transforment leur pratique artistique en un outil de mémoire face à l’exil. L’art devient ici un espace de résistance et de transmission, un moyen de raconter ce que les mots peinent parfois à dire.

‍

NOTRE COUP DE CŒUR 💛

‍

Moïse Kisling, Nu allongé, Kiki de Montparnasse, 1925 (Huile sur toile, 73x100cm). En ce moment au Musée de Montmartre. — Moïse Kisling, Nu allongé, Kiki de Montparnasse, 1925 (Huile sur toile, 73x100cm)